Poèmes perso...

 

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Si cette fois,

Si cette fois était la bonne

Je voudrais qu'il soit roi

Il me tarde de le sentir en toi

Parce que je le veux

Sur la prunelle de mes yeux

Et je l'attends comme un père

Tout petit être si cher

Qu'il est, il est nôtre

jusqu'à la fin de nos vies.

 

Pour qu'il vive avec nous

Jouons encore à faire l'amour,

Soyons fier de lui

Oh, soyons lui fidèles

Notre enfant te voila 

Pourquoi pas, pourquoi pas...

Ça fait si longtemps que l'on te veux

Peut être qu'enfin notre voeux se réalise....

( en train d'être fini.....)

 

 

Ma colombe aux plumes d'or

 

Et la pluie sillonne le contour de mon front,
tandis que le soleil, lui, esquisse un arc en ciel
Et je t'imagine assise sur ce pont,
Si haut que je te confond avec le ciel.

Toi, ma jolie colombe aux plumes d'or
prête moi tes ailes pour que je t'emmène
Au dessus des nuages, loin de la haine
Alors, on s'embrassera et on pourra rêver.

Le vide se fera autour de nos deux corps,
tu entendras le raisonnement de mes caresses,
Le bruit sera si fort que tu râleras contre mes prouesses.

Enfin, je te couvrirai d'affection, je te promets
Toute cette énergie enfouit en moi je la partagerai
mais, seras tu droguée de mon corps à ne plus t'en passer ?

 

"Ne disons pas au jour, le secret des nuits..."     

20.05.94

Malade, pourquoi si jeune,

Ces sujets que l'on ne peut aborder,
cette maladie incurable qui t'humilie
et ton tout petit corp
s immaculé,
par ce virus qui peu à peu te détruit.

Mon bébé, c'est la seule vérité
se rendre à l'évidence, ne jamais lâcher
Solidaires et distants à la fois,
les gens ne t'apportent ni chaleur ni joie.

Pourtant, ton petit cœur qui continuait à battre
ton dur combat mené contre ce monde;
tu auras jusqu'au bout, jusqu'à la dernière seconde
montré cette résistance pour finalement te laisser battre.

"reviens, reviens petit bout :
à huit ans tu ne peux me laisser seul
a moins que tes souffrances ne te l'ordonnent."

 

"Mon unique espérance est dans mon désespoir".

21.05.94

Nuit...

Cette vitesse, toujours aussi régulée,
ce bruit de rail qui m'assourdit.
Au fond de ce wagon, allongé,
je pense à elle, étourdi.

Où est elle, que fait elle ?
En regardant par la fenêtre,
déjà la nuit a tout pour elle,
les ombres, les lumières et elle peut être.

Bizarrement, j'aperçois quelques étoiles,
qui, à elles seules, forment le contour de son visage,
ses traits fins sont parsemés d'un bel éclairage,
je la reconnais, je l'ai peint sur une toile.

Nuit, tu m'as fais si peur autrefois,
tu fus pour moi tellement indésirable,
aujourd'hui, je rêve d'elle grâce à toi,
tu es devenue si agréable...

 

"Un esprit en mal d'émotions doit d'abord s'approvisionner d'apparences".

22.05.94

Évasion,

Aujourd'hui, pourquoi ce bouleversement ?
Tout ce que je traîne dans mon sac
n'est que peines et regrets.
Je te vois de l'autre côté du lac.

Où est cette chaleur ? Celle qui chauffait mon cœur,
où te caches tu, belle amour, que j'aime à ne plus partir ?
A n'espérer que pour le meilleur et pour le pire.
Je m'évade, évasion, belle évasion...

Chaque minute, loin de toi me rend solitaire,
solitaire un instant, une nuit,
pour que plus belle soit notre rencontre
envie de partir au bout de la terre.

Évasion, belle évasion, très loin
sans plus personne à qui parler,
Ne plus avoir envie de dormir, regarder
aller plus loin, toujours plus loin, là bas...

 

"je n'ai plus d'ennemis quand ils sont malheureux".

23.05.94

J'ai toujours été fier de toi, mon roi
j'ai toujours été ton fils, mon père
Ce soir je serai à toi, papa,
tu es présent encore une fois.

Je ne veux pas te perdre, amour
je veux te garder, tout pour moi
Imiter tes moindres gestes
et tes moindres exploits...

Fier, généreux, battant comme toi
de ton portrait, je veux en faire mon reflet,
de ton cœur, je veux m'en servir d'armure.

Papa, toi, seulement toi pour pleurer,
encore toi pour vivre, courir et chanter,
et toujours toi pour espérer et gagner.

 

16.07.98

 

J'aurais pu...


J'aurais pu vous dire qu'il portait la bonté sur son front
Que j'aimais ses mains fermes et tendres
Que son cœur était comme un feu sous la pluie
Vers quoi je courais
Mais il n'était pas de ceux-là.

J'aurais pu me le revoir simple et droit
Fort d'avoir tant travaillé la terre de sa ferme
La peau burinée de mille passés
Un pont de pierres sèches
Mais il n'était pas de ceux-là.
Peut-être alors aurais-je pu vous le conter fier
Patriarche lourd de son histoire
Grand chêne aux branches innombrables
Le refuge ultime sous l'orage
Mais ce serait mentir
Car il n'était pas de ceux-là.

Alors dire que ses yeux brillaient
de
Toute la sagesse du monde
Que nulle question ne trouvait ses lèvres closes
Une source au murmure toujours renouvelé
Un ruisseau jamais tari
Je me trahirais
Si je disais cela.

Peut-être me faut-il juste accepter
Sans l'écorcher sans le bénir
Sans l'abîmer
Qu'il était de ceux dont on ne dit rien
Qu'il était juste de ceux-là
Présents invisibles du passé
Mon pépé.

 

 

J'espère

J'aime les rides aux fronts des autres
Je souhaite que jamais tu ne me les compte
Je déteste la beauté innocente qui n'a rien fait pour
Je propose qu'on plisse ces visages condescendants
Je sais qu'ils pleureront
Je dois avouer mon envie sans haine de leur blancheur
Je peux deviner ce qu'ils ne seront jamais
Je me souviens des glaces brisées, des vitres mortes
Je doute que jamais je ne redeviendrais

J'ignore pourquoi d'ailleurs je n'ai jamais été

Je crois que je suis jeune
J'ai rêvé leur cristal
J'imagine que je l'ai rêvé

J'espère

 

 

Nuit

Il fait noir,
L'amour est là ...
Mais le cauchemar aussi.
Les hommes en noir
Le squelette du plafond qui me regarde dormir
Les larmes le long de mes joues
Nounours dans mes bras
Et cette peur ...
Je me recroqueville dans les draps
Puis je m'endors en pensant à elle
Quand je me réveille le matin,
L'oreiller est mouillé,
Mes doigts sont crispés
Heureusement quand je me retourne il y a tes photos
Il y a toi,
Et ce soulagement de ne plus avoir à fermer les yeux.

 

J'étais parti loin dans une foret tropicale. 

J'avais un cœur qui palpitait. 

J'étais un homme avec ce qu'il a de plus beau et de plus laid. 

J'étais loin dans un autre monde. 

Je ne pouvais pas partir, je ne pouvais rien faire,

 j'étais prisonnier de l'espace, je ne savais plus quoi faire, 

je suis partis, j'ai voulu arrêter de partir, partir aussi loin, 

je suis partis si loin, est ce qu'un jour je pourrais revenir, 

est ce que ce monde je l'aime, est ce que si je pars je pourrais un jour revenir, 

est ce que toutes ces questions toi aussi tu te les poses ?

non la je ne sais plus, je ne sais plus je voudrais encore partir, suis je encore vivant?

 à fred...

L'amour se décline en une palette de teintes,  

A mon cœur, ton choix, peut donc porter atteinte,

Car les canons de beauté, que l'on voudrait universels,

S'opposent à l'arbitraire... que chaque âme recèle !

   

Si tous les humains avaient une même vision,

Tous les choix de la vie seraient déterminés,

Et si l'uniformité, de tous, emportait l'adhésion,

Chacun y perdrait... jusqu'à sa destinée !

   

L'amour détruit... rongé à l'ultime profondeur,

Peut être déjà tué... mais être... encore tueur !

 

Tel Phénix pour ressusciter de l'autodestruction,

Anéantit par l'absence du conjoint cher encore,

Tentera de cendres, rebâtir neuve construction,

Sur l'assise du sépulcre, qui dévora leurs corps !

 

Mais l’érosion du chagrin jamais n'effacera la douleur,

Aucun nouvel amour, même si l'on en formait le vœu,

Ne pourrait sur le défunt faire rejaillir sève et couleur,

Et le régénérer d'une coupe... à l'instar d'un cheveu,