Poèmes reçus...

 

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Premier poème reçu, il m'a été envoyé par mon cousin David depuis la thaïlande.
Cela veut dire que mon site lui a plu. Merci mille fois, je pense à toi.
 

 

 

Songes a la douceur,

D'aller là-bas, vivre ensemble!
Aimer a loisir,
Aimer et mourir,
Au pays qui te ressemble!
Les soleils mouilles
De ces ciels brouilles
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux
Brillants a travers leurs larmes.
La tout n'est qu'ordre et volupté,
Luxe, calme et volupté.
Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre,
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambres,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l'âme en secret
Sa douce langue natale.
La, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir tes moindres désirs
Qu'ils viennent du bout du monde.
Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.
La, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Charles Baudelaire.

 

 

 

 

 

Quand, les deux yeux fermes, en un soir chaud d'automne,

Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone;
Une île paresseuse ou la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l'œil par sa franchise étonne.
Guide par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mats
Encor tout fatigues par la vague marine,
Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l'air et m'enfle la narine
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.
Charles Baudelaire.  " Parfum exotique"                                      David le 16/11/02

 

UNE ROSE BLANCHE

Une rose blanche, pure comme son cœur.

La douce chaleur morte
comme mon cœur sans amour,
Et ma tristesse,
comme une maman sans son enfant.

Il est parti
comme un pétale de rose qui s'éloigne dans le ciel,
Et mon cœur de mère,
comme une tempête sans soleil.

Comme mon cœur mort d'amour
Comme une rose rouge , pure comme mon cœur.            Jeanine P, le 22.11.02


AA  ma chère et tendre.....
Un petit moment de solitude
me fais repenser à toi,
avec une simple certitude
celle de finir ma vie dans tes bras.
Tu as su me redonner espoir
en transformant ma haine en amour,
et j'ai donc su, dès ce fameux soir
que notre idylle vivra pour toujours.
Et pourtant, même si tout est allé trop vite,
même si j'en ai souffert parfois,
une braise demeure encore dans mon cœur
et s'enflamme instinctivement quand je suis près de toi.
Aujourd'hui, ton cœur est partagé
entre amour passionnel et amour pur
mais la naissance d'un nouveau né
viendra régler pour toi ce conflit impur.

Et qui sait, peut être que plus tard,
une fois mon âme guérie et ton doute fini
l'amour reprendra le dessus sur nos vies
afin que notre liaison nous unisse pour l'éternité.
  "On vit pour aimer et on a besoin d'amour pour survivre"
J.G, le 24.11.2002

 

 

La pensée de Mike


Un jour viendra où le monde
Changera et le soleil brillera tel une onde
Sur une île de beauté
La feuille qui grandit a besoin de sérénité

De lumière, tu es mon soleil et ma raison de vivre
Laisse moi ne t'aimer qu'une nuit, ivre
De tes regards amoureux voguant vers le voyage
Viens ce soir mon amour et offre moi ton rire et ton âge

Ton âge d'où souffle le vent de la passion déchaînée
D'une mélodie harmonieuse, la passion du vent agité
Chante enfin la passion de Mike BRANT
Toi dont les chants sans fin me hantent

A toi Mike

 

                                                                  Cordialement http://webmail.tiscali.fr/cgi-bin/webmail?Act_V_Compo=1&mailto=neau.seb@wanadoo.fr&ID=IR2DCt6xLoqlIBlZTiDlt1eKe4TvBkCIDgWoiCaxLoS3&R_Folder=aW5ib3g=&msgID=858&Body=0
                                                                  Neau Sébastien 79000 Niort.


La vie et le malaise


Le feu brûle
Au cercle des poètes disparus
Au coin de la cheminée déchue
Mais jamais le feu ne bascule

Lueur jaune telle un cigare allumé
Telle le feu de Dieu et
Telle une âme malheureuse
Mais qui, sans doute, sera bientôt heureuse

Incendie du coeur
Qui ne veut pas mourir
Car il a été baptisé
Tel un feu de joie

Le feu est source de vie
La vie est belle, mais rude
Il faut savoir l'apprivoiser comme la pie
Trop bavarde et trop prude

Brûlante la flamme ardente
Tel du charbon brûlant et incandescent
Dans une locomotive née de la création
De la création du Monde et des Révolutions

Autour Du port


Toi la mer
Deux sur le voilier
Comme une mère, qui nous unit
Tu nous laisses te contempler avec envie

De ton salut universel
Ton visage reste éternel
Moi petit homme
Bravant l'inconnu, comme tout homme

Je découvre ton dos nu
Virage bâbord tribord, avec vertu
Hissant la grande voile et le spi
Nous rentrons au port infini

Le soleil s'étincelle
Sur les vagues argentées
Cela me donne la joie de naviguer
Parmi un océan vibrant, comme un violoncelle

Tu nous réchauffes un peu
Sur ce bateau majestueux
Parfois tu emmènes des marins
Talentueux, rigoureux et fins

Et le destin les font chavirer
Dans les eaux où tu les fais tomber
L'aventure de ces navigateurs reste inachevée
Lors de cette grande aventure en voilier

 

LE CHEVALIER


Il nous est conté qu'un chevalier ardent,
sur son fidèle persan, menant bataille sanglante,
cruellement blessante, de son épée étincelante,
bravant ainsi l'ennemi le transcendât dans un univers lointain de haine où
les paysages culminent dans cette immensité.
Dans cet univers géant une dame, dans toute sa magnificence des louanges
qui en fit pâlir plus d'un, le laissa d'un instant ...
Sensible à l'apparition de ce soleil, transperçant ainsi d'un rayon
son coeur devenu si insensible par tant de combats et d'acharnements ...
Et marier des couleurs entre eux.

                                                                                                                                                                      Cordialement http://webmail.tiscali.fr/cgi-bin/webmail?Act_V_Compo=1&mailto=neau.seb@wanadoo.fr&ID=IR2DCt6xLoqlIBlZTiDlt1eKe4TvBkCIDgWoiCaxLoS3&R_Folder=aW5ib3g=&msgID=858&Body=0
                                                                                                       Neau Sébastien 79000 Niort.                             

le 08/11/2003

                                               

          

Absence

 

 

 

Où seras-tu demain?
Vers quels lointains rivages
Feras-tu le voyage
M'éloignant de ta main?

 

 

S'il fallait que tu partes,
Si c'était ton destin,
Je cacherais mes larmes
Et je ne dirais rien.

 

 

Je sourirais parfois
Pour ne pas perdre la face,

  Si tu savais en moi
                       Ce que tu tiens de place

 

 

Nancy, le 18/03/2004

 

 

 

L’âme en peine j’attends qu’elle vienne, qu’elle revienne

Qu’elle me prenne sans querelles qu’elle soit mienne

Son absence me gène trop d’oxygène la vie m’enchaîne

Loin de celle que j’aime qui de mon corps est reine

Son retour traîne même si chaque jours me la ramène

Mes pensées de moins en moins saine j’attends qu’elle m’emmène

Loin de ces scènes obscènes qui m’obsèdent et me maintienne

Ma tête pleine à en avoir la haine je l’attends avec une espérance vaine

 

et j’attends, je l’entends, et je l’attends

 

j’attends qu’elle m’enlace mais dans ce suspend je me lasse

son absence m’agace je rêve que dans ces bras glacées me prélasse

la vie me fais face j’ai envie de passer ces obstacles qui s’entassent

je fonce à sa rencontre tête basse mais je veux flotter dans l’espace

à chaque bouffée  je l’embrasse baiser ardent brûlant qui me glace

à chaque fumée que je brase me déphase quand elle me menace

à chaque pas ces traces s’effacent  ces flammes me crament me terrassent

je m’enfonce vers cette place face à moi ce mur se démesure j’attends et c’est l’impasse

 

et j’attends, je l’entends, et je l’attends

 

douce j’attends ma déesse comme une brise une caresse

de part en part elle me traverse brise mes remparts me rend paresse

ici je le confesse me laisse aller mais la vie assassine sans cesse m’oppresse

me presse je m’en vais vers diverses fins et attends sans fin que ma princesse

par traîtrise sans gène m’agresse et par sa faux enfin me perce transperce

et dans cette nuit en transe me laisse et me fini par ce baiser ardent qui me blesse

brûlant comme ce brasier sans cesse face à elle mes yeux se baisse

et j’attends dans cette messe celle que j’idolâtre mais qui me délaisse

 

vaine haine dans mes veines

dans mes gènes et me gène

même si j'ai l'épiderme indemne

dans ma tête blême ça germe

liberté trop éloigné de ces chaînes

je saigne comme cette chienne

vaine haine dans mes veines

dans mes gènes et me gène

enfermé je sème mes peines

mais enchaîné arrive à peine

à gueuler mes pensées que je mène

dans cette dernière haleine

vaine haine dans mes veines

dans mes gènes et me gène

vaine haine dans mes veines

dans mes gènes et me gène

 

Lamy guillaume, le 16 octobre 2004